Contribution à l'étude des propriétés structurales et magnétiques des composés intermétalliques de terre rare RFe10,5Mo1,5 : effets des éléments interstitiels H, C et N
Auteur / Autrice : | Estanislao Pablo Tomey Lopez |
Direction : | Jean-Jacques Bacmann |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Physique |
Date : | Soutenance en 1994 |
Etablissement(s) : | Université Joseph Fourier (Grenoble ; 1971-2015) |
Mots clés
Mots clés libres
Résumé
La stabilisation de la structure cristalline thmn#1#2 dans les alliages r(fe-m')#1#2 exige une reduction de la densite d'electrons de valence par rapport a celle apportee par 12 atomes de fer. Ceci est fait en substituant le fer par le molybdene. L'insertion des atomes interstitiels tels que z=h, c et n dans les alliages rfe#1#0#,#5mo#1#,#5 provoque des modifications importantes de leurs proprietes physiques. Si pour les alliages, la taille de l'element r se manifeste dans l'evolution du parametre a de la maille elementaire, au fur et a mesure du remplissage du site interstitiel c'est le parametre c qui traduit la variation de taille de l'element r. La temperature d'ordre des alliages et le moment magntique moyen du fer augmentent apres l'insertion de z. Les contributions a l'anisotropie magnetocristalline de l'element r et du fer sont fortement modifiees par la presence de z. En particulier, avec l'azote ou le carbone les deux contributions sont completement changees en signe et amplitude. L'etude par diffraction neutronique sur poudre a permis d'une part, de localiser l'hydrogene et d'autre part, de suivre l'evolution de la hierarchie des moments magnetiques pour les differents sous-reseaux de fer. Des effets magnetoelastiques notables accompagnent la reorientation de spin dans l'alliage ou r=dy. La justification d'une configuration ferro ou ferrimagnetique oblique, requiert une reduction de symetrie selon l'analyse des representations. Une methode numerique a ete mise au point afin de reproduire les courbes d'aimantation mesures sur poudre orientee tout en tenant compte du degre de desorientation des cristallites, pour une bonne determination des constantes d'anisotropie k#1 et k#2. Les courbes d'aimantation mesurees sur monocristal de dyfe#1#0#,#5mo#1#,#5 ont ete reproduites par un calcul auto-coherent selon un modele d'interaction d'echange et de champ cristallin. On en deduit un ensemble de parametres de champ cristallin a#m#1 qui permettent de reproduire de facon raisonnable les phases magnetiques stables a basse temperature pour la serie des alliages