Le consentement du délinquant
Auteur / Autrice : | Joëlle Lesparre |
Direction : | Jacques Faget |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Droit pénal |
Date : | Soutenance en 1994 |
Etablissement(s) : | Bordeaux 1 |
Partenaire(s) de recherche : | Autre partenaire : Université Bordeaux-I. Faculté de droit, des sciences sociales et politiques |
Jury : | Président / Présidente : Jean-Pierre Delmas-Saint-Hilaire |
Examinateurs / Examinatrices : Jacques Faget, Jean-Pierre Delmas-Saint-Hilaire, Jean Cédras, Jean-Francis Overstake, Reynald Ottenhof |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Il paraît difficile de concevoir la justice répressive demander son accord à celui qu'elle s'apprête à punir. Pourtant nombreux sont les articles du code de procédure pénale qui mentionnent expressément le consentement du délinquant. Si sa valeur est souvent criticable, notamment pendant l'enquête préliminaire ou les procédures rapides, le consentement est appréciable tant aux règles pénales que civiles pour permettre au délinquant de stopper toute poursuite à son encontre ou pour lui accorder la possibilité de participer au choix et à l'application de sa peine. Le consentement symbolise alors le passage d'un modèle de justice à un autre, ou les parties privées sont au centre du processus de règlement de leur conflit ou le délinquant-objet devient délinquant-sujet, acteur de la procédure pénale.