Thèse soutenue

Les cycles endogènes d'innovation : application au cas du Japon : analyse théorique, statistique et historique

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Auteur / Autrice : Jean-Pascal Bassino
Direction : René Teboul
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences économiques
Date : Soutenance en 1994
Etablissement(s) : Aix-Marseille 2
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Centre d'économie et de finances internationales (Les Milles, Bouches-du-Rhône)

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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L'hypothèse de recherche retenue considère l'innovation, variable endogène, comme le principal facteur explicatif des cycles économiques. Le processus de destruction créatrice qui les caractérise se manifeste par des vagues récurrentes de transformation du système productif et du mode de vie. Cette approche théorique s'inscrit dans la voie tracée par J. A. Schumpeter, en particulier dans ''Business Cycles'' (1939). La première partie de cette thèse propose, 1) une prise en compte des travaux récents sur l'innovation, 2) une confrontation de l'hypothèse de recherche aux interprétations alternatives, 3) une analyse de la vision historique de Schumpeter, du schéma théorique des cycles d'innovation propose dans ''Business cycles'' et du rôle de l'Etat dans un environnement cyclique, 4) une tentative de formalisation, d'une part des trajectoires récurrentes d'innovation, d'autre part d'un système déterministe de cycles macro-économiques. La deuxième partie présente une confrontation de l'analyse théorique aux données empiriques, à la fois statistiques et historiques, dans le cas du Japon. L'étude statistique permet d'identifier les points d'inflexion des cycles et de montrer une corrélation entre les évolutions simulées et empiriques de variables significatives qui constitue une validation partielle du modèle macro-économique. L'étude historique considère les périodes 1873-1922, 1922-1972 et 1972-2020 ? du cycle long. Les phases récessives correspondent à l'application des innovations radicales dans la politique économique, la structure des firmes, le rapport salarial, les réseaux et le mode de vie, et enfin les technologies industrielles.