Anthropisation et paludisme : éco-épidémiologie historique du paludisme dans les archipels du sud-ouest de l'Océan Indien
Auteur / Autrice : | Jean Julvez |
Direction : | Georges Larrouy |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Écologie humaine |
Date : | Soutenance en 1993 |
Etablissement(s) : | Toulouse 3 |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Les archipels de la zone sud-ouest de l'océan Indien datent du tertiaire et du début du quaternaire et n'ont donc pas eu de préhistoire. Le commerce avec les indes permet aux chroniques d'évoquer les contraintes sanitaires, et, en particulier les fièvres. La survenue du paludisme est liée à l'apport extérieur des éléments du complexe homme/parasite/vecteur. L'anophèlisme de cette région est d'origine africaine, mais les vecteurs n'ont pu coloniser toutes les iles; les motifs sont complexes bien que l'isolement géographique semble prépondérant en raison de la biologie des anophèles. L'histoire du paludisme varie d'un archipel à l'autre, en fonction de l'histoire humaine et de l'anthropisation plus ou moins importante des milieux. A une phase initiale généralement épidémique, succède une situation endémo-épidémique, aggravée par des problèmes socio-économiques; ils conditionneront l'évolution contemporaine de la situation. Si cette affection est contrôlée aux Mascareignes, malgré une réintroduction temporaire à Maurice, la transmission reste permanente aux Comores. Les Seychelles, n'ayant jamais importe de vecteur, sont toujours indemnes de cette affection.