Une Isle au milieu de l'Empire : le département de l'Aveyron sous le Consulat et l'Empire : contribution à l'histoire de l'administration préfectorale
Auteur / Autrice : | Renaud Carrier |
Direction : | Jacques Poumarède |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire du droit |
Date : | Soutenance en 1993 |
Etablissement(s) : | Toulouse 1 |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
L'institution préfectorale fêtera dans quelques années, deux siècles d'existence. La loi du 28 pluviôse an VIII (17 février 1800) consacrait le préfet comme le représentant du gouvernement dans chaque département. Maillon principal de la chaine administrative, nomme par le chef de l'Etat, il était à la fois l'agent exécutif et l'œil du pouvoir. Le vide historiographique sur la période napoléonienne relatif au département de l'Aveyron, offrait l'occasion d'une étude de la mise en place de l'administration préfectorale. Sainthorent, le premier préfet dont les idées et la politique physiocratiques vont remporter tous les suffrages durant quelques années, va s'attacher à rétablir l'ordre public : brigandage, désertion, petite église. . . Dans le même temps il opérera le regroupement des 692 communes du département autour de 192 ''mairies'' principales s'éloignant de la légalité constitutionnelle. Malgré ses réalisations (cadastre, aménagement du territoire, haras, recherches minières, lycée. . . ). Sainthorent sera victime d'une cabale des notables. Goyon qui lui succède en 1808 à comme objectif prioritaire l'amélioration du recrutement. Rapidement confronté à la résistance passive des autorités administratives et judiciaires, il sera remplacé fin 1811, victime de manigances symbolisant son incapacité à régner sur son département. Trémont, aidé par son expérience diplomatique parviendra à réunir tous les suffrages en trouvant le juste équilibre entre autorité et souplesse, en ménageant les particularismes locaux.