Infestation de 7 poissons de consommation courante par des larves de nematodes anisakides : efficacité des méthodes de filetage ; conséquences sanitaires et prophylactiques
Auteur / Autrice : | Véronique Angot |
Direction : | Philippe Brasseur |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Biologie. Parasitologie |
Date : | Soutenance en 1992 |
Etablissement(s) : | Rouen |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Après avoir présenté la biologie, l'importance et la répartition des Anisakidés, l'auteur s'intéresse à l'infestation des filets de poisson prélevés sur le port de Boulogne sur Mer en 1988-89 par les larves d'Anisakis sp. Et de Pseudoterranova sp. , et étudie les méthodes de prévention. A I'exception du saumon Atlantique d'élevage, des larves d'Anisakis sp. Ont été observées dans toutes les espèces. Les filets de lingue bleue et de lieu noir, de mer du Nord, étaient très fortement parasités ; l'infestation est moindre dans les filets d'églefin et de sébaste. Selon l'origine, on observait des résultats très inégaux pour les filets de cabillaud ; les filets issus de cabillauds de Manche-Est, étaient, comme les filets de merlan de même origine, très faiblement infestés. L'étude de la littérature confirme ces observations, et les poissons de mer du Nord, en particulier les Gadidés, s'avèrent très souvent parasités. La majorité des larves est détectée dans la partie abdominale du filet, et les techniques de filetage usuelles permettent d'obtenir moins de 10 % de filets parasités, et moins de 1 larve/kg ; la coupe doit être adaptée à l'espèce et au niveau d'infestation. L'auteur étudie ensuite les principales sources de contamination de l'Homme, les réglementations en vigueur, puis analyse l'importance et la nature des risques sanitaires et commerciaux liés aux larves d'Anisakidés, avant de retenir trois méthodes de prévention : parage des filets, congélation des produits ''prêt- à-consommer'', information des consommateurs.