Thèse soutenue

Traitement de la douleur : approche psychothérapique dans une institution psychiatrique au Maroc

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Auteur / Autrice : Mohamed Rafik
Direction : Yves Baumstimler
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Psychologie
Date : Soutenance en 1993
Etablissement(s) : Paris 13

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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Il s'agit de traiter de la douleur chez des patients nevroses qui oscillent entre les therapies traditionnelles et psychiatriques au maroc : leur parcours therapeutique est jalonne par les arrets de cure, les reactions therapeutiques negatives. . . Ou lzq euptures ; ils sont designes comme pauvres langagierement car lorsqu'ils parlent de leur souffrance, ils font surtout etat de diverses ''somatisations''. Notre approche consiste a donner une lecture de leurs symptomes par une methode d'ecoute d'inspiration psychanalytique. Notre hypothese est que la douleur serait de nature sexuelle et interpelle un systeme ee representations culturelles. La douleur pourrait etre elaboree par une reactualisation dans le transfert. Le va-et-vient des patients entre les therapies traditionnelles et modernes evoque leur attachement a des symptomes qui leur permettent de realiser des ''benefices secondaires''. Cependant, nous in terpretons la gravite de leur etat comme une tentative de qutter cette position. En evacuant la problematique sexuelle de la relation therapeutique, les prises en charge traditionnelle et psychiatrique favorisent la perpetuation de la souffrance, ou par la rupture du transfert ou par l'etouffement d'un questionnelment puisqu'elles visent essentiellement la disparition des symtomes. A travers cette etude clinique que nous etayons par quatre observations, parmi une serie de quarante prises en charge pendant plusieurs mois notre approche s'interroge principalement sur les enjeux de la relation therapeutique et l'ethique d'une pratique d'inspiration psychanalytique en institution. Quel serait l'apport du discours psychanalitique a cette question et comment dans cette alternative, peut-il negocier sa place entre le discours scientifique (celui que soutient la psychiatrie) et le discours religieux?.