Terminologie et graphie en français : étude de la formation de néologismes des sciences et des techniques
Auteur / Autrice : | Jacques Boissy |
Direction : | Pierre Lerat |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences du langage |
Date : | Soutenance en 1993 |
Etablissement(s) : | Paris 13 |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Scientifiques et techniciens de haut niveau denomment eux-memes leurs decouvertes. Ils utilisent pour cela leur langue maternelle et doivent parfois user de signes, de codes etrangers ou non linguistiques. Du fait de l'absence de normes strictes applicables a la formation de neologismes, quelles sont les tendances graphiques de cette creativite linguistiquement incontrolee en francais ? le methode est basee sur un corpus d'exclusion de deux cent cinquante neuf dictionnaires specialises et l'expertise de quarante six specialistes. Le corpus depouille comprend les revues la recherche et science et technologie entre 1984 et 1991. L'etude presente trois parties : - part des signes graphiques autres que les lettres. Disparition de diacritiques (cedille, circonflexe, trema). La soudure remplace peu a peu le trait d'union. Role logogrammique du trait d'union apres un mot tronque homographique d'un formant classique pour distinguer des recomposes modernes de mots composes. Le symbole reste une unite non autonome hors des formations mixtes. - graphie et morphologie : le sigle syllabique perd ses points dans la derivation mais peut faire l'objet d'apocope. L'usage classique est suivi dans les amalgames qui utilisent le morpheme de coordination o. L'etymon commun d'emprunts avec des termes francais permet des calques apres derivation semantique. Problemes graphiques lies a la prononciation: les termes presentent au niveau graphophonique, un environnement en passe de deboucher vers des solutions simplificatrices.