Thèse soutenue

Etude de deux interactions genotype - milieu chez les volailles

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Auteur / Autrice : Arben Kipi
Direction : Jean Génermont
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences biologiques
Date : Soutenance en 1993
Etablissement(s) : Paris 11
Partenaire(s) de recherche : Autre partenaire : Université de Paris-Sud. Faculté des sciences d'Orsay (Essonne)

Mots clés

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Résumé

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Ce travail porte sur deux exemples d'interaction génotype-milieu chez les volailles. La première expérience compare 3 souches de faisans (soit un total de 213 animaux)sélectionnées en batterie, en volière ou par sélection navette dans les deux milieux. L'analyse de variance révèle l'existence de l'interaction sur le nombre d'oeufs, le poids corporel, la consommation alimentaire, la fertilité et l'éclosabilité mais pas sur le poids d'oeuf. L'héritabilité est plus élevée et les corrélations génétiques plus favorables en batterie. La sélection ''navette'' tire avantage des paramètres génétiques plus favorables et de l'intensité de sélection plus élevée en batterie tout en gardant un progrès rapide en volière. La sélection pour la couvaison dans ce dernière milieu pourrait améliorer l'adaptation dans tous les biotopes. La deuxième expérience concerne l'aptitude des poules à conserver des spermatozoïdes fécondants. Deux lignées de pondeuses divergentes pour ce caractère, soit un total de 1048 animaux issus de 38 pères et 158 mères, sont contrôlés à 3 âges (pic, milieu et fin de ponte) après insémination avec 2 doses de sperme (30 et 120 millions de spermatozoïdes). La corrélation génétique entre les mesures d'une même variable aux différents âges et doses montre que le rôle de ces deux facteurs sur la durée de conservation des spermatozoïdes fécondants, la fertilité et l'éclosabilité des oeufs est limité. Il est donc possible d'améliorer l'ensemble de ces caractères pendant tout le cycle de reproduction à partir des mesures faites au pic ou milieu de ponte. De plus, le progrès génétique réalisé dans l'étage de sélection, après insémination artificielle à forte dose, va également contribuer à améliorer l'efficacité de la reproduction dans les étages de multiplication qui utilisent la monte naturelle, pour laquelle la dose de sperme est très variable.