Etude lexicologique du discours sur le timbre-poste depuis 1849
Auteur / Autrice : | Gérard Petit |
Direction : | Marie-Françoise Mortureux |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences du langage |
Date : | Soutenance en 1993 |
Etablissement(s) : | Paris 10 |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
L'étude lexicologique du discours sur le timbre-poste interroge la néologie d'un nom, timbre-poste, à travers les prédications chargées d'en solidifier le statut dénominatif: les textes règlementaires de l'administration des postes et le dictionnaire. Elle recherche les traces d'efficience de ce statut dans l'activité de paraphrase dont le néologisme est susceptible (paraphrases morphosyntaxiques, paradigme définitionnel, définitions). Les limites internes du discours postal imposent à la paraphrase et a la désignation des contraintes d'ordre sémantique et sémiotique qui font d'elles des procédures non-aléatoires de construction du sens de la dénomination (comment interpréter timbre-poste?), ainsi que de sa sémiotique (double modalité d'interprétation du nom). Les modelés de représentation du sens mis en place s'articulent massivement sur une procédure prototypique. Celle-ci, en favorisant les disponibilités systémiques qui font défaut a la formation discursive, apparait comme l'auxiliaire oblige de l'intégration du néologisme dans le discours et la terminologie. Sue le plan lexicographique, la catégorisation fait appel à des ressorts analogues. Toutefois ceux-ci ont pour effet de provoquer une disjonction entre les dimensions logique et sémantique de la définition. Il en résulte une mise en perspective du matériau sémique instancie. Loin d'apparaitre comme une donnée linéaire, la définition de dictionnaire se présente comme une construction matricielle et nucléaire.