Révolution et structures sociales dans la société rurale : recherches comparatives de la France, du Japon et de la Russie
Auteur / Autrice : | Minjeoung Kim |
Direction : | Denis Lévy |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Science politique |
Date : | Soutenance en 1993 |
Etablissement(s) : | Paris 2 |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Cette recherche vise a l'analyse sur l'interaction entre la revolution et la. . Structure sociale, c'est-a-dire que l'on etudie l'action de conditions sociales prerevolutionnaires sur l'eclatement de la revolution. Nous avons choisi trois pays - deux pour ceux qui ont eprouve la revolution, un pour ceux n'ont pas de revolution dans leurs histoires - afin de bien examiner leurs differences. En france, les efforts monarchiques ont echoue parce que l'aristocratie fonciere tres puissante les empechent. En meme temps, la france d'ancien regime n'a pas de bureaucratie independante qui pourrait exercer les reformes lancees par le roi. Cet echec amene la paralysie du coercitif central. Dans ce vide de la force physique, la revolte paysanne massive peut detruire l'ancien regime. Au japon, sous la separation totale entre le pouvoir politique et la fortune commercante, les tokugawa se servent de la bureaucratie bien organisee. Avec la noblesse terrienne faible, les reformes modernisatrices par le haut peuvent reussir. La communaute paysanne est controlee par la bureaucratie, et donc la revolte paysanne est difficile a s'organiser structurellement. En russie, les reformes d'en haut sont lancees dans une situation favorable (la noblesse faible, la bureaucratie bien fonctionnee), mais l'industrie dans l'ensemble est en etat sous-developpe. Donc, l'economie d'avant la revolution ne peut pas prendre les fardeaux des reformes en charge. En plus, les defaites successives accelerent la difficulte economique. Cette situation ouvre la voie vers la revolution.