Thèse soutenue

Le régime juridique de l'archéologie française

FR  |  
EN
Auteur / Autrice : Catherine Gosselin-Rigambert
Direction : Roland Drago
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Droit public
Date : Soutenance en 1993
Etablissement(s) : Paris 2

Mots clés

FR

Mots clés contrôlés

Résumé

FR  |  
EN

L'etude du regime juridique de l'archeologie francaise conduit a etudier ses structures en france et a l'etranger. Pour les structures d' archeologie metropolitaine, le role de l'etat s'est peu a peu etendu de son controle sur les societes savantes jusqu'a la forme retenue aujourd'hui d'une sous-direction ministerielle. Cette solution se revele plus souple que celle d'etablissement public. Pour les cinq ecoles fran caises a l'etranger, deux poles se dessinent : les textes les plus recents accentuent les pouvlirs des directeurs. En france, l'etat dispose d'instruments juridiques lui permettant de controler la recherche et de veiller a la protection des vestiges. Il privilegie trop souvent la procedure de fouilles d'office sur le seul critere de l'urgence, entrainant l'exercice de prerogatives de puissance publique dont ne beneficient pas certaines fouilles entreprises selon la procedure de fouille autorisee malgre leur grand interet scientifique. En matiere de protection, l'etat s'est dote d'une grande richesse de dispositions pourtant trop peu employees. La crise actuelle decoule d'un manque de reflexion sur le role de l'etat : des reformes idispensables devraient moins porter sur les structures que sur les techniques juridiques et resserrer la notion de service public de l'archeologie sur le critere de l'interet scientifique.