Thèse soutenue

Le ballet à Paris de 1820 à 1830

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Auteur / Autrice : Sylvie Jacq-Mioche
Direction : Germaine Prudhommeau
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Musicologie
Date : Soutenance en 1993
Etablissement(s) : Paris 1

Résumé

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Paris, sous la restauration, était l'un des principaux foyers du ballet en Europe. Les spectacles de danse présentés dans la capitale étaient très nombreux et ne se limitaient pas à ceux que proposait l'académie royale de musique (l'opéra), mais trouvaient renouvellement et enrichissement sur les scènes des boulevards et plus particulièrement au théâtre de la porte Saint-Martin. Durant les années 1820, l'art chorégraphique fut profondément influencé et modifié par l'esthétique romantique qui s'imposa au ballet comme aux autres arts de la scène. Deux personnalités exercèrent une influence déterminante sur cette évolution : Jean Coralli à la porte Saint-Martin et Jean-Pierre Aumer à l'opéra. Parallèlement à cette évolution de la conception du ballet, la technique féminine fit une avancée spectaculaire avec l'apparition du travail de la pointe dont la révélation fut faite au grand public parisien en 1827 lors des premiers spectacles donnés par Marie Taglioni. A l'aube des années 1830, il ne reste plus rien de ce qui faisait l'enchantement du public à la fin du XVIIIème siècle et sous l'empire, la conception du ballet est profondément modifiée, tout est en place pour que naissent les chefs d'œuvre du ballet romantique.