Le traitement de la maladie dans le royaume du Danxome aux dix-huitième et dix-neuvième siècles
Auteur / Autrice : | Amélie Degbelo-Iroko |
Direction : | Jean Devisse |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire |
Date : | Soutenance en 1993 |
Etablissement(s) : | Paris 1 |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Etat ouest-africain, situe à la Côte des Esclaves, réputée hostile à la santé humaine, la Danxome avait subi des contraintes naturelles sanitairement débilitantes, et aussi des facteurs pathogènes d'origine anthorpique, surtout aux dix-huitième et dix-neuvième siècles, période de sa pleine expansion territoriale. Son paysage pathologique était en conséquence assez riche. Une répression mise en marche depuis le dix-septième siècle raffermit le pouvoir politique confisque par les Aladoxonu et dégarnit la couverture sanitaire du pays en laissant apparaitre la divergence entre les intérêts sanitaires des Danxomenu et la raison d'état. Des fléaux pathologiques connurent alors une certaine recrudescence. La santé occupa donc une place prioritaire dans les préoccupations des gouvernants et des gouvernés. Une certaine perméabilité à l'égard d'un système médical pluraliste fut adopté et les Aladaxonu tentèrent de contrôler le milieu médical. Cette volonté politique engendra un certain fonctionnalisme au niveau des médecins locaux qui ne traitèrent que des malades et non la maladie, généralement perçue comme une réalité exogène.