Étude numérique des anneaux planétaires : application aux arcs de Neptune
Auteur / Autrice : | Dietmar William Foryta |
Direction : | Bruno Sicardy |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Astronomie fondamentale, mécanique céleste et géodésie |
Date : | Soutenance en 1993 |
Etablissement(s) : | Observatoire de Paris (1667-....) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Astronomie et astrophysique d'Île-de-France (Paris ; 1992-....) |
Jury : | Président / Présidente : Jean Chapront |
Examinateurs / Examinatrices : Bruno Sicardy, Jean Chapront, Jack J. Lissauer, Hans Scholl, Jacques Laskar, François Mignard | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Jack J. Lissauer, Hans Scholl |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Nous considérons dans ce travail la dynamique des anneaux étroits à faible épaisseur optique. Pour beaucoup de ces anneaux, des satellites proches semblent avoir une influence prépondérante sur l'évolution à long terme des structures telles que des bords nets, des grumeaux plus brillants, des composantes diffuses et multiples, des tresses, arcs, etc pour étudier les anneaux, nous avons développé un code numérique rapide base sur l'approximation d'impulsion qui décrit l'interaction avec le(s) satellite(s). Le modèle prend aussi en compte les effets dus aux forces de radiation (pression de radiation et effet Poynting-Robertson), et les collisions entre les particules. Nous étudions en détail les résonances de moyen mouvement de Lindblad et de corotation, aussi bien horizontales que verticales. Le code est utilisé pour explorer numériquement la stabilité des arcs de Neptune. Nous montrons que le satellite Galatea est capable de confiner radialement et azimutalement des particules sur des sites de corotation, et que les structures obtenues sont en bon accord avec celles qui sont observées dans l'anneau Adams et ses arcs. Cela nous permet alors de proposer un modèle pour l'origine de cet anneau. L’anneau serait composé d'un petit nombre de grosses particules. Les collisions entre ces corps parents génèrent de la poussière qui se piègent sur les sites de corotation en formant les arcs. Puis les forces de radiation et les collisions les font échapper des résonances et diffuser lentement, formant ainsi l'anneau continu.