Du droit de louage de choses au contrat de location mobilière : réflexions sur la théorie générale et l'évolution d'un contrat spécial
Auteur / Autrice : | Stéphane Heit |
Direction : | Bernard Gross |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Droit privé |
Date : | Soutenance en 1993 |
Etablissement(s) : | Nancy 2 |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Le contrat de location mobilière apparait comme une opération le plus souvent complexe qui ne se limite plus à une simple mise à disposition d'un bien mobilier; des services plus ou moins complets, allant de la simple prise en charge technique de la chose louée jusqu'à la fourniture d'un personnel compétent, accompagnent fréquemment l'opération locative. Dès lors, une nouvelle classification des contrats de location mobilière doit être proposée; celle-ci s'appuie sur une qualification unique de location mobilière affinée à l'aide de sous-qualifications par les obligations accessoires. Le contrat de location mobilière se caractérise, en outre, par une absence de dispositions spécifiques; il est donc soumis au droit commun du louage tel qu'il a été mis en place dans le code civil. Dès lors, il s'avère nécessaire de déterminer dans quelle mesure, les parties étant restées silencieuses, les dispositions du code civil (1714 à 1762), dont il ne fait aucun doute qu'elles ont été élaborées pour le bail immobilier, doivent s'appliquer au bail mobilier. Enfin, le bien loué, favorisé par son caractère mobilier, permet un déplacement facile et rien ne le distingue de ceux appartenant au locataire; le droit de propriété du bailleur est donc fragilise et les créanciers du preneurs risquent d'être trompés par une apparente solvabilité. Il convient alors de palier à cette absence de sécurité juridique en proposant un système de publicité.