Effets des traitements thermiques au four à lampes halogène sur la création de défauts électriquement actifs et sur le gettering interne du chrome dans le silicium
| Auteur / Autrice : | Nasr-Eddine Chabane-Sari |
| Direction : | Daniel Barbier |
| Type : | Thèse de doctorat |
| Discipline(s) : | Electronique |
| Date : | Soutenance en 1993 |
| Etablissement(s) : | Lyon, INSA |
| Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Électronique, électrotechnique, automatique (Lyon) |
| Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : LPM - Laboratoire de Physique de la Matière (1961-2007) |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Les technologies actuelles de fabrication des circuits intégrés (ULSI) utilisent de plus en plus les traitements thermiques rapides (RTP= Rapid Thermal Processing) pour l'obtention des propriétés électriques requises pour les matériaux microélectroniques. Néanmoins, ces techniques de recuits rapides mettent en jeu des vitesses de refroidissement importantes se traduisant par des états thermodynamiques hors-équilibre. Ces états hors-équilibre induisent des niveaux pièges à trous dans le silicium dopé bore et modifient, par ailleurs, le comportement de l'oxygène dans le silicium, lequel est utilisé pour le gettering interne du chrome. Dans cette étude, nous examinons, par DLTS, les conditions expérimentales d'apparition de ces niveaux pièges, sous l'effet des RTP, et nous donnons les conditions pratiques conduisant à l'inhibition totale des centres responsables de ces niveaux. Une hypothèse concernant la nature de ces centres y est également suggérée. Par ailleurs, nous associons la DLTS à d'autres techniques de caractérisation telles que la microscopie électronique à transmission, la révélation des précipités par figures d'attaque ou encore la spectrométrie infrarouge à transformée de Fourier, pour étudier les anomalies induites par les recuits sous lampes halogène sur le comportement de l'oxygène et leur conséquence sur l'efficacité et la stabilité des traitements de gettering. En particulier, nous montrons que la précipitation du métal est fondamentalement contrôlée par la précipitation de l'oxygène et nous établissons un lien entre l'efficacité d'un traitement de gettering et la morphologie des précipités d'oxygène après nucléation. Par ailleurs, nous montrons que l'instabilité thermique des précipités métalliques dépend fortement de la taille et de la densité des précipités d'oxygène à la fin du traitement de genering. En définitive, nos résultats confirment le concept de Gilles, établi dans le cas du gettering interne du fer, et permettent de vérifier le modèle de croissance des précipités, suggéré par Hu.