Systèmes de retraite et comportement de reproduction dans les pays en développement : cas de Kinshasa, Zaïre
Auteur / Autrice : | Kalasa Mukanda-Bantu |
Direction : | Georges Tapinos |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences économiques. Démographie économique |
Date : | Soutenance en 1993 |
Etablissement(s) : | Paris, Institut d'études politiques |
Mots clés
Résumé
Les pays en développement, et en particulier ceux de l'Afrique subsaharienne, portent la marque de deux signes majeurs de cette fin de siècle : une pauvreté généralisée et des niveaux de fécondité élevés. Les systèmes de retraite, en tant que politique sociale, constituent un des instruments susceptibles d'agir sur la diminution de chacun d'eux : ceci en raison des effets identifiés dans les études économétriques et microéconomiques (baisse de la fécondité) d'une part, et en raison d'autre part de leur objectif premier qui est d'offrir des ressources matérielles à des personnes ayant dépassé l'âge d'activité. En fonction des cadres socioculturel (structures parentales, mécanismes traditionnels de solidarité), économique (niveau des salaires, marche du travail) et institutionnel (couverture et étendue du système, niveau de pension, les actifs affiliés à un système de retraite décident de modifier les différentes valorisations liées à l'enfant sécurité-vieillesse et à la fécondité intrinsèque et d'adopter des moyens contraceptifs conduisant à la baisse de l'objectif de sécurité, celui-ci étant défini en termes d'un nombre d'enfants. Les anticipations de la capacité de substitution pension-enfant seront déterminantes dans l'ampleur des modifications du comportement de reproduction.