Les ferritines végétales : structure et régulation de leur expression
Auteur / Autrice : | Stéphane Lobreaux |
Direction : | Jean-François Briat |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Biologie |
Date : | Soutenance en 1993 |
Etablissement(s) : | Université Joseph Fourier (Grenoble ; 1971-2015) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire de biologie moléculaire végétale (Grenoble ; 1986-1994) |
Jury : | Président / Présidente : Roland Douce |
Examinateurs / Examinatrices : Jean-François Briat, Régis Mache | |
Rapporteur / Rapporteuse : Michel Caboche, Michel Delseny |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Les ferritines sont des proteines ubiquitaires impliquees dans le stockage et la detoxification du fer. Chez les vegetaux, elles sont localisees dans les plastes. La comparaison des sequences primaires des sous-unites de ferritines animales et vegetales, deduites d'adnc clones, met en evidence certaines differences dont l'impact sur la structure de la ferritine de graines de pois a ete etudie par modelisation assistee par ordinateur. Les ferritines vegetales sont composees de 24 sous-unites qui s'assemblent pour former l'apoferritine dans laquelle sont stockes les atomes de fer. Ce travail a permis de reveler que les ferritines vegetales possedent des caracteristiques des ferritines animales leur permettant une detoxification efficace du fer, et des proprietes qui leur sont uniques. Deux types de canaux hydrophiles sont presents ainsi qu'une extension proteique nh#2 terminale dans la sous-unite, localisee a l'exterieur de la molecule. Cette extension pourrait influencer la stabilite de la proteine. L'accumulation de ferritines est inductible par un exces de fer, au niveau traductionnel chez les animaux, et au niveau transcriptionnel chez les vegetaux. Un apport important de fer dans le milieu de culture de plantules hydroponiques de mais carencees en ce metal provoque une elevation de la concentration intracellulaire en fer. Celle-ci s'accompagne de l'accumulation de ferritines et d'arnm correspondant. L'acide abscissique est implique dans le controle de cette synthese et est responsable de 68% de l'accumulation de transcrits apres 12 heures de traitement. D'autres signaux sont donc necessaires pour une accumulation maximale de ferritines. Lorsque des feuilles excisees de mais sont incubees dans une solution de fer-citrate, une accumulation de ferritines et d'arnm correspondant est egalement detectee. Toutefois, les resultats obtenus tendent a prouver que l'aba ne serait pas implique dans cette reponse assimilable a un stress oxydatif, specifique du fer