Mortalite, chablis et role des trouees dans la dynamique forestiere avant et apres exploitation sur le dispositif d'etude sylvicole de paracou - guyane francaise
Auteur / Autrice : | LUK DURRIEU DE MADRON |
Direction : | Louis Lanier |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences biologiques et fondamentales appliquées. Psychologie |
Date : | Soutenance en 1993 |
Etablissement(s) : | Ecole nationale du génie rural, des eaux et des forêts (Paris ; Nancy ; 1968-2006) |
Résumé
Ce travail a analyse la mortalite dans une foret primaire de guyane francaise pour etudier les processus regissant une partie de la sylvigenese. Une seconde partie a concerne l'impact de 3 traitements sylvicoles. La mortalite naturelle (1,09 % des tiges par an) ouvre 1,33 % de la surface de la foret par an. Elle se divise en morts sur pied (mp), chablis initiateur (ci) et chablis induits (cii). Leurs causes sont differentes ; les mp et les ci de petit diametre sont plutot issus de l'action de facteurs biotiques (densite, essence couple avec l'age. . . ) amenant une baisse de vigueur de l'arbre par senescence ou concurence : les ci de plus de 20 cm dbh sont plutot lies a un phenomene de desequilibre induit par les facteurs abiotiques (vent, pluie, pedologie. . . ) ; les cii sont dus a la chute des ci. Des mp aux ci, nous avons creation de trouees de taille croissante. La taille de celles-ci conditionne le type de cicatrisation qui va se mettre en place : remplacement pied a pied ou passage par un stade heliophile (succession vegetale). L'effet des traitements provoque une augmentation importante - 1) du taux de mortalite les quelques annees qui suivent l'exploitation puis retour a un taux normal, le tout en moins de 10 ans. Les causes de la mortalite sont differentes de celles en foret non perturbee ; blessures infligees aux arbres par l'exploitation, leur localisation sur l'arbre et le role de desequilibre dus aux grandes ouvertures crees (jusqu'a 83 %) - 2 ) du taux d'heliophiles recrutees - 3) des accroissements. Nous avons propose ensuite, a travers l'utilisation de trois modeles de croissance, une reflexion sur les questions suivantes : quels accroissements et quels taux de mortalite appliquer a quels arbres ? pour simuler l'evolution du peuplement apres $$.