Le sophiste, le rhéteur, le critique et le peintre : pour une archéologie rhétoricienne des modèles littéraires
Auteur / Autrice : | Catherine Chomarat |
Direction : | Yves Hersant |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Philosophie |
Date : | Soutenance en 1993 |
Etablissement(s) : | Paris, EHESS |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Cette these s'interesse au consensus de la critique autour de la proposition de m. Blanchot selon laquelle la litterature irait vers sa disparition. Elle exhume l'approche historique que r. Barthes lui oppose : il n'y aurait pas ''fin'' de la litterature, mais lien entre ''signification politique du litteraire'' et ''usure de la forme representative du recit''. Avec r. Barthes, elle explique cette usure par la precellence du modele pictural -dont temoigne la description-, sur le paradigme du corps - auquel renvoie l'enonciation. Progressive de la premiere a la seconde sophistique, cette preeminence du pictural s'affirmerait avec balzac, pour s'eteindre au vingtieme siecle. Cette these en deduit que toute question sur la situation de la litterature demeure suspendue aux raisons pour lesquelles m. Blanchot s'est impose et fascine notre modernite. Elle ramene a l'histoire cette fin presumee en instruisant, par un retour sur les traites de rhetorique et de poetique, l'hypothese barthesienne. Cet examen des traites s'effectue en trois parties concernant, respectivement, la sophistique de gorgias ; platon et la deconstruction, par ciceron et quintilien, du systeme aristotelicien; l'emergence de l'utopie politique, de l'autobiographie et du