Etude de la fonctionnalisation de différents substrats (Si, Pt, C) en vue de la réalisation de biocapteurs électrochimiques
Auteur / Autrice : | André-Marie Nyamsi Hendji |
Direction : | Nicole Jaffrezic-Renault |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences. Électronique. Dispositifs de l'électronique intégrée |
Date : | Soutenance en 1993 |
Etablissement(s) : | Ecully, Ecole centrale de Lyon |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire de physique chimie des interfaces (Ecully, Rhône) |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Cette thèse a pour objet principal la fonctionnalisation des surfaces de matériaux transducteurs électrochimiques et leur caractérisation en vue de l'obtention de capteurs chimiques et biochimiques. L’étude que nous avons menée concerne plus particulièrement l'élaboration de biocapteurs utilisant des enzymes comme biorécepteurs. Nous avons mis en œuvre de façon contrôlée les techniques de fonctionnalisation sur les divers substrats (platine silicium, carbone) et par création de liaisons covalentes entre les sites de surface et les molécules de reconnaissance; nous avons également élaboré des membranes enzymatiques épaisses pour la fonctionnalisation de certains transducteurs. Nous avons étudié la détection du glucose par mesure amperometrique en comparant l'efficacite des techniques d'immobilisation covalente sur les substrats platine et carbone. Les temps de réponse et les durées de vie obtenus montrent l'intérêt de ce type d'immobilisation pour la réalisation de biocapteurs enzymatiques. Nous avons ensuite procédé à la détection de glucose, urée, chlorure d'acétylcholine et le chlorure de butyrylcholine par des mesures conductimétriques sur ces microcapteurs à membrane épaisse. Ces capteurs permettent d'obtenir des limites de détection intéressantes et également de caractériser des systèmes enzymatiques de point de vue cinétique. Enfin, nous avons étudié la détection de pesticides organophosphorés par les systèmes conductimétriques et potentiométriques (ISFET). Une étude comparative a été menée, des limites de détection de 10-12 m pour le DFP et de 10-7 m pour le paraoxon-méthyl et le trichlorfon ont été obtenues