Thèse soutenue

Optimisation d'un test in vitro de la cytocompatibilité des biomatériaux en culture organotypique

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Auteur / Autrice : Hélène Roux
Direction : Marie-Françoise Sigot-Luizard
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Génie Biomédical
Date : Soutenance en 1993
Etablissement(s) : Compiègne
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences pour l'ingénieur (Compiègne)

Résumé

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L'essor des biomatériaux et leur utilisation dans le domaine médical ainsi que le développement des méthodes alternatives aux tests in vivo sont à l’origine des techniques permettant de mesurer la cytocompatibilité et la cytotoxicité des matériaux. Un modèle base sur la culture organotypique, permet d'évaluer la cytocompatibilité et la cytotoxicité des matériaux au contact des tissus. Il repose sur la mesure de trois propriétés : la multiplication cellulaire, la migration cellulaire et l'adhésion des cellules au substrat. Ce travail a eu pour objet l'optimisation et la validation du modèle. L'optimisation a porté sur le développement d'une technique automatisée de la mesure de la viabilité cellulaire, utilisant un analyseur de particules multicanaux et qui a permis d'intégrer la viabilité comme quatrième paramètre de mesure au sein du modèle. La viabilité cellulaire est un facteur déterminant de la mesure de la toxicité. Puis dans le but d'appliquer la technique à d'autres tissus, nous avons réalisé la culture organotypique de peau humaine en étudiant différentes caractéristiques : la multiplication, la migration, l'adhésion, la viabilité cellulaires et la synthèse de matrice extracellulaire. La validation du modèle a été réalisée par deux analyses. La sensibilité du modèle a été prouvée en étudiant le comportement du tissu cutané embryonnaire, adulte et transforme prélevé sur la souris. Dans le cadre de l'étude de la biocompatibilité de matériaux destines à être placés au contact de la peau humaine, nous avons réalisé en parallèle une étude la cytocompatibilité et de la cytotoxicité en culture organotypique et en culture cellulaire. Les deux techniques de culture répondent avec la même sensibilité.