Evolutions de la limite supérieure des arbres dans les Alpes françaises du nord depuis la fin des temps glaciaires
Auteur / Autrice : | Fernand David |
Direction : | Armand Pons |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Paléoécologie |
Date : | Soutenance en 1993 |
Etablissement(s) : | Aix-Marseille 3 |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Les etapes majeures de la dynamique vegetale au cours des 15 derniers millenaires sont presentees en soulignant le role des differents facteurs geographiques, climatiques et historiques. L'etude est basee sur le choix de 17 petits lacs et tourbieres regulierement etages entre 340 m et 2370 m dans une aire restreinte (50 km60 km), incluant l'extremite septentrionale du massif de belledonne, le massif de la vanoise et le massif de beaufort, et secundo sur l'association de l'etude pollinique des sediments (dont 30 niveaux ont fait l'objet de datages #1#4c), et d'une recherche de macrorestes. Cette approche methodologique a permis de montrer: l'effet precoce de l'altitude sur la dynamique vegetale des le dryas ancien; la sur-representation des pins au-dessus de 1330 m et l'absence de macrorestes au-dessus de 1000 m, infirmant l'existence d'une pinede d'altitude pendant l'optimum climatique tardiglaciaire; la variabilite de l'enregistrement de la pejoration climatique du dryas recent en fonction de l'altitude, soulignee par le developpement a basse altitude des aulnes (alnus glutinosa et alnus incana). Cette decouverte implique une reinterpretation des diagrammes polliniques de basse altitude des regions voisines et une correction du schema de repartition paleogeographique du genre alnus; le developpement optimal de betula au debut de l'atlantique entre 1500 m et 1800 m et la presence de pinus aux altitudes superieures et dans les sites internes a partir de l'atlantique; la mise en place recente (subatlantique) de l'etagement actuel de la vegetation resultant d'une substitution d'abies et de pinus respectivement par picea et larix. Au total, l'etude des variations locales de la dynamique vegetale a l'echelle du massif s'impose avant toute comparaison entre regions. Dans cette optique, le datage des macrorestes vegetaux terrestres par a. M. S. Presentant le double avantage de dater la presence effective d'une espece et de minimiser les distorsions liees au datage de sediment, doit etre preconise