Flexibilité des prix et surajustement du taux de change : une étude du discours monétariste
Auteur / Autrice : | Jacques Luzi |
Direction : | Georges Fiori |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences économiques |
Date : | Soutenance en 1993 |
Etablissement(s) : | Aix-Marseille 2 |
Mots clés
Résumé
L'un des avantages présumés du système de taux de change flexibles est l'insularisation des économies, c'est-à-dire la PPA, ou encore l'insensibilité du taux de change réel aux stocks nominaux des différentes monnaies. La PPA doit s'entendre comme une extension en économie ouverte du principe de neutralité de la monnaie. Si comme le suppose le monétarisme les autorités monétaires contrôlent l'évolution des stocks de monnaies, alors elles assurent du même coup la stabilité monétaire du STCF. Cette proposition est réexaminée dans un modèle d'équilibre à anticipations rationnelles reposant sur des prémices exclusivement monétaristes. Dans ce cadre, on montre que : (a) contrairement au modèle de surajustement, le différentiel de comportement entre le taux de change et les prix n'est pas du nécessairement à l'inertie des prix et peut apparaître en parallèle à la PPA en tant que propriété monétaire. (b) contrairement au modèle monétariste traditionnel, la réduction de la composante stochastique de la dynamique de la monnaie ne réduit pas nécessairement l'effet réel subséquent. De plus si la demande de biens est instable, alors cette composante est responsable de déviations persistantes par rapport à la PPA. Même dans un purement néoclassique, l'insularisation des économies en STCF n'est pas forcément assurée.