Thèse soutenue

Les poissons des fonds meubles du Lagon Nord et de la Baie de Saint-Vincent de Nouvelle-Calédonie : description des peuplements, structure et fonctionnement des communautés

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Auteur / Autrice : Laurent Wantiez
Direction : Mireille Harmelin-Vivien
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Océanographie
Date : Soutenance en 1993
Etablissement(s) : Aix-Marseille 2
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Centre d'Océanologie (Marseille)
Autre partenaire : Université d'Aix-Marseille II. Faculté des sciences (1969-2011)

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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L'ichtyofaune chalutable des fonds meubles lagonaires de nouvelle-caledonie est etudiee dans le lagon nord et la baie de saint-vincent. Les biais introduits par l'utilisation du chalut sont acceptables au regard des avantages que presente cette technique. Cette etude a permis de recenser 298 especes reparties en 72 familles. Les familles les plus representatives sont les synodontidae, les leiognathidae, les gerreidae, les lethrinidae, les nemipteridae, les mullidae, les bothidae et les balistidae. Elles caracterisent les peuplements des fonds meubles de nombreux pays de la region indo-pacifique intertropicale. La densite et la biomasse de ces peuplements, domines par un faible nombre d'especes de petite taille, sont faibles (0,02 poissons m#-#2 et 0,83 g m#-#2 dans le lagon nord ; 0,18 poissons m#-#2 et 4,31 g m#-#2 dans la baie de saint-vincent). La structure specifique presente une organisation spatiale dependant de la repartition des especes principales, elle-meme liee aux caracteristiques du milieu et des communautes megabenthiques. Des variations temporelles, de plus faible amplitude que les variations spatiales, apparaissent dans la baie de saint-vincent consecutivement aux variations saisonnieres naturelles des populations. La richesse specifique reste stable tandis que la densite et la biomasse sont globalement plus elevees en hiver (avril a octobre) qu'en ete (novembre a mars). La forte variabilite des peches ne permet pas toujours de confirmer statistiquement ces observations. La principale source d'energie utilisee par l'ichtyofaune provient des invertebres benthiques. Toutefois, les apports des rivieres et des mangroves dans les regions cotieres permettent l'utilisation de zooplancton et de detritus, peu utilisees dans le lagon sensu stricto. La structure trophique presente egalement une variabilite temporelle dans la baie de saint-vincent, moins importante que sa variabilite spatiale. Cette variabilite temporelle integre les variations saisonnieres de la composante pelagique (planctonophages et piscivores) et demersale (carnivores benthiques et piscivores) des communautes