Intéractions neuroastrocytaires au cours du développement et de l'astrogliose réactionnelle, et dans la maladie d'Alzheimer
Auteur / Autrice : | Ghislaine Le Prince |
Direction : | Marcienne Tardy |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences |
Date : | Soutenance en 1992 |
Etablissement(s) : | Paris 12 |
Mots clés
Résumé
Au cours de la proliferation astrocytaire, il existe une correlation positive entre le taux de la gfap et de son arnm. La periode de differenciation astrocytaire est caracterisee par une quantite elevee et stable de gfap associee a une diminution du taux de son arnm suggerant une regulation transcriptionnelle. Les profils de l'expression de la gfap et de son messager dans les hemispheres cerebraux de souris sont similaires a ceux obtenus dans des cultures primaires d'astrocytes, ce qui suggere que les astrocytes suivent un programme cellulaire intrinseque. Les astrocytes en culture primaires traites a long terme par le dbcamp presentent des changements morphologiques associes a une augmentation du taux de la gfap et de son arnm. In vitro, la 5-ht induit une diminution du taux de la gfap et de son messager, responsable d'une desorganisation des gliofilaments. Enfin, le taux d'arnm de la gfap a ete compare a la densite des plaques seniles dans des echantillons de 8 cerveaux post mortem de sujets ages non dements ou atteints de demence senile de type alzheimer. Dans le neocortex frontal, le taux de l'arnm de la gfap n'est pas affecte, meme s'il existe des plaques seniles. Dans le neocortex temporal, la correlation positive entre le taux de messager de la gfap et la densite des plaques seniles est hautement significative. Ceci montre que dans le neocortex temporal, les astrocytes sont alteres au niveau transcriptionnel et/ou post-transcriptionnel. Le taux de la gs, un marqueur du metabolisme astrocytaire, chute en fonction de la densite des plaques seniles dans les deux aires neocorticales tandis que le taux de l'arnm codant pour la gs reste stable