La symbiose rhizobium-legumineuses : analyse de mutants symbiotiques de pois (pisum sativum l.)
Auteur / Autrice : | MURIEL SAGAN |
Direction : | André Gallais |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences biologiques et fondamentales appliquées. Psychologie |
Date : | Soutenance en 1992 |
Etablissement(s) : | Paris 11 |
Résumé
La relation symbiotique, menant a la fixation biologique de l'azote atmospherique, entre le pois et rhizobium leguminosarum a ete etudiee en utilisant des mutants symbiotiques de la plante-hote. Dans un premier temps, une etude agrophysiologique de la nutrition azotee a ete realisee. L'utilisation de trois types de mutants (mutants non nodulants, a nodules inefficaces ou a symbiose nitrate-tolerante) combinee a differents regimes de fertilisations azotee a permis de controler la nature et le niveau de l'alimentation du pois, dans un contexte genetique fixe. L'impact de ces traitements a ete mesure sur le developpement reproducteur, la croissance et l'accumulation d'azote de la culture. Il a ete montre que la nature de la nutrition azotee avait peu d'effet sur les parametres du rendement, alors que son niveau etait determinant sur l'arret de floraison, le nombre de graines, la teneur en proteines et que le caractere nitrate-tolerant pouvait etre un facteur de stabilisation du rendement. Dans un deuxieme temps, le phenotype des lignees non nodulantes et non fixatrices a ete precise. Le caractere non fixateur de certains genotypes s'est montre specifique de la souche de rhizobium. Les stades de blocage de la symbiose etaient repartis sur l'ensemble du processus de formation de la nodosite: ils pouvaient avoir lieu avant l'infection, au moment de l'initiation nodulaire, de la formation du cordon d'infection du developpement du nodule ou lors de son fonctionnement