Le Blésois entre la fin de l'Ancien Régime et le Second Empire
Auteur / Autrice : | Maurice Gobillon |
Direction : | Philippe Vigier |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire |
Date : | Soutenance en 1992 |
Etablissement(s) : | Paris 10 |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Nous avons étudié trois petites sociétés rurales du blésois : plateau fertile, plateau humide, vallées-en tout 30 communes de la révolution au second empire. La population est composée surtout de paysans, les trois-quarts environ. Mais les artisans et commerçants en forment une partie non négligeable, le sixième ou le cinquième. Le nombre des habitants s'accroit jusqu'à la fin du demi-siècle. Il y eut des progrès dans l'agriculture : la faux remplace la faucille - l'élevage s'améliore grâce a une meilleure nourriture (prairies artificielles) et aussi grâce au croisement avec des races étrangères. Mais les paysans manquent d'établissements de crédit. Les ruraux se nourrissent mieux. Le pain blanc de froment est la base de leur alimentation. Les salariés dépensent à peu près deux tiers de leur gain pour se nourrir. La maison est encore souvent un taudis. Dans le domaine de la sante, les progrès sont rapides : la vaccine se répand - les médecins remplacent petit à petit les officiers de sante - les sages-femmes instruites remplacent petit à petit les matrones. Le taux de mortalité baisse considérablement. On constate un regain de la foi sous l'empire et sous la restauration. A la fin de cette dernière, le nombre d'ordinations atteint un chiffre record. Mais les missionnaires avaient par leur intransigeance indispose les fidèles. Un grand progrès : la loi Guizot permet à l'instruction primaire de faire un bond en avant et un autre grand progrès : la république arrive au village. En 1848, c'est le suffrage universel. Ce monde va connaitre avec le second empire et la troisième république de nouveaux progrès : ce sera une civilisation nouvelle.