Thèse soutenue

Etude des proteoglycannes membranaires des cellules du glomerule renal chez le rat adulte. Evolution au cours du vieillissement

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Auteur / Autrice : ISABELLE SUDEY
Direction : Jean Schaeverbeke
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences biologiques et fondamentales appliquées. Psychologie
Date : Soutenance en 1992
Etablissement(s) : Paris 7

Résumé

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L'etude de la distribution des proteoglycannes au sein du glomerule renal par incorporation de sulfate radiomarque in vivo chez le rat male wistar revele l'importance quantitative des proteoglycannes membranaires des cellules glomerulaires par rapport aux proteoglycannes matriciels. Ces proteoglycannes, mis en evidence grace a des marqueurs cationiques au niveau des cellules epitheliales et endotheliales, sont presents sous deux formes: l'une perimembranaire et hydrophile est solubilisee par une solution saline, l'autre transmembranaire et en majorite hydrophobe est extractible par un detergent, le desoxycholate de sodium. Les proteoglycannes perimembranaires sont composes de deux populations: la premiere, de poids moleculaire 300 000, est constituee de dermatanes/chondroitines sulfate-proteoglycannes; la seconde, dont les poids moleculaires s'echelonnent de 18 000 a 110 000, possede a la fois des heparanes sulfate-proteoglycannes et des dermatanes sulfate-proteoglycannes. Les proteoglycannes transmembranaires possedent un poids moleculaire homogene de 100 000 et sont constitues d'heparanes sulfate-proteoglycannes et de dermatanes sulfate-proteoglycannes. Les proteoglycannes perimembranaires et transmembranaires possedent pour une partie d'entre eux la capacite de se lier in vitro au collagene de type quatre avec une intensite de fixation variable. Nous avons mis en evidence dans chacune de ces familles une sous-population composee uniquement d'heparanes sulfate-proteoglycannes capable d'interagir avec ce collagene avec une forte affinite et selon un mode de fixation specifique, medie par les heparanes sulfate. L'analyse structurale des proteoglycannes membranaires revele une augmentation du degre de sulfatation entre 1 et 3 mois. Au cours du vieillissement, la nature, le taux et la proportion relative des glycosaminoglycannes composant les proteoglycannes membranaires ne varient pas. Au contraire, leur degre de sulfatation diminue a 10 et 24 mois par rapport a 3 mois