Thèse soutenue

La liberté selon Malebranche

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Auteur / Autrice : Byung-yeul Seong
Direction : Pierre Magnard
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Philosophie
Date : Soutenance en 1992
Etablissement(s) : Paris 4

Mots clés

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Résumé

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Malebranche est né en 1638 et mort en 1715. Au moment de la découverte de Descartes il y avait la conversion totale à la philosophie en 1664. La liberté, c'est le consentement de notre jugement. Il entre donc dans l'acte libre un mouvement, une inclination générale, des sentiments, des idées et une puissance de fixer tous ces éléments dans une synthèse relativement indéterminée qui constitue l'acte libre. Le principe de notre liberté selon Malebranche, c'est qu'étant faits pour dieu et unis a lui nous pouvons toujours penser au vrai bien ou à d'autres biens qu'à ceux auxquels nous pensons actuellement, c'est que nous pouvons toujours suspendre notre consentement et sérieusement examiner si le bien dont nous jouissons est ou n'est pas le vrai bien. La liberté n'est pas le signe de notre infinitude mais la marque de notre finitude. Quant à la liberté comme pouvoir moral distinct de la volonté, il est vrai que nous l'exprimons par le sentiment intérieur. Ce n'est pas la liberté qui est le principe du péché, c'est la tendance au mal que nous portons tous en la concupiscence. La liberté, principe de bien opposée à la concupiscence, principe du mal, subsiste en nous. Dieu ne peut pas être responsable du péché. Il faut affirmer pourtant que l'homme en s'attachant au souverain bien reste libre d'une liberté entière, complète, féconde, généreuse, c'est la vraie liberté. Cette liberté s'exerce dans l'amour, dans le don soi volontaire, sans trouble, sans inquiétude, c'est la liberté des bienheureux au ciel : ils sont libres de contempler dieu. Leur joie est faite précisément de cet harmonieux mélange de liberté et de nécessité.