La Lumière dans le cinéma ''moderne'' : Approche esthétique
Auteur / Autrice : | Fabrice Revault d'Allonnes |
Direction : | Jacques Aumont |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Études cinématographiques et audiovisuelles |
Date : | Soutenance en 1992 |
Etablissement(s) : | Paris 3 |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Un preambule dresse un etat du sujet, sur la lumiere au cinema et sur la notion de modernite cinematographique. Une premiere partie distingue des tendances dans le cinema moderne, a la lumiere au principe documentaire. D'une part ''l'insignifiance'', la reproduction d'une absence de sens, chez rohmer ou straub-huillet, pialat ou cassavetes ; d'autre part ''l'inevidence'', l'expression d'une beance de sens, chez bresson (homogeneite, opacite) comme chez godard ou garrel (heterogeneite, mystere). On discute d'une troisieme voie, caracterisee comme classico-baroquisante : ''l'insense'', l'expression theatrale d'une absurdite ou folie, chez welles, bergman ou tarkovski, ruiz. On aborde des films a la limite entre ''inevidence'' et ''insense''. En chemin, on a traite de la subversion du classicisme par godard, de la retheatralisation chez truffaut ou chez rivette. On a aussi envisage de possibles demarches ''pre-modernes'' ; on s'interroge enfin sur une eventuelle ''post-modernite''. Une seconde partie degage des ruptures entre classicisme et modernite. Premiererement, entre principe theatral et documentaire de l'eclairage. Deuxiemement, entre principe transcendantal et phenomenal de la lumiere, ce qu'on traque dans la symbolisation lumineuse de l'esprit (chez rossellini, pasolini,. . . ). Troisiemement, rupture du rapport entre sensation et signification : la modernite autorise des sensations libres de sens. Quatriemement, rupture entre le clair-obscur classique et ce que lui substitue la modernite. En chemin, ou a ouvert le propos aux arts non-cinematographiques.