Techniques de classification automatique de spectres stellaires ultraviolets à basse résolution : application à la détermination des paramètres astrophysiques fondamentaux
Auteur / Autrice : | Aïcha Imadache |
Direction : | Michel Crézé |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Astronomie fondamentale, mécanique céleste et géodésie |
Date : | Soutenance en 1992 |
Etablissement(s) : | Observatoire de Paris (1667-....) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Astronomie et astrophysique d'Île-de-France (Meudon, Hauts-de-Seine ; 1992-....) |
Jury : | Président / Présidente : Carlos Jaschek |
Examinateurs / Examinatrices : Michel Crézé, Annie Baglin, Marie-Odile Mennessier, Roland Buser, Marcel Golay | |
Rapporteur / Rapporteuse : Annie Baglin, Marie-Odile Mennessier |
Mots clés
Résumé
Cette étude porte sur la classification automatique de spectres stellaires ultraviolets à basse résolution. Elle est fondée sur des méthodes d'analyse des données. Celles-ci sont appliquées à 2 gros échantillons de compositions très différentes : l'un, constitue de spectres TD1, est relativement homogène ; l'autre, qui comprend des spectres IUE, est très fortement biaise (nombreuses étoiles anormales). Les matrices sur lesquelles j'effectue mon analyse sont construites à partir de la décomposition des spectres en flux pris à des longueurs d'onde régulièrement espacées. Ainsi, c'est une analyse objective qui révèle quels sont les plans les plus significatifs dans l'espace des vecteurs-flux : contrairement à mes devanciers, je ne cherche pas à considérer à priori les longueurs d'onde les plus discriminatoires dans l'UV. Une telle démarche s'autorise la découverte éventuelle de critères de classification qu'une analyse plus classique aurait pu négliger. En outre, on peut envisager de l'appliquer à d'autres types d'échantillon (autres domaines de longueurs d'onde, résolutions ou types d'objets). Entre autres résultats, je parviens à dégager des critères de discrimination en température ainsi que des variables assez sensibles aux effets de luminosité et presque indépendantes du rougissement ; à constituer des classes regroupant les spectres dont l'analyse révèle les similitudes. Le recours à une bibliothèque de spectres synthétiques démontre la validité de ces résultats et permet aussi de déterminer les paramètres Teff, log g, [M/H] et EB-v. Ce travail montre la faisabilité d’un système automatique dédié à la classification spectrale. Une description d’un tel système est proposée.