Thèse soutenue

Observations radioélectriques des petits corps météoriques, étude du mouvement héliocentrique d'un corps de faible masse soumis aux perturbations jovienne et de Poynting-Robertson
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Auteur / Autrice : Jean Delcourt
Direction : Jean Kovalevsky
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Astronomie fondamentale, mécanique céleste, géodésie
Date : Soutenance en 1992
Etablissement(s) : Observatoire de Paris
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Astronomie et astrophysique d'Île-de-France (Meudon, Hauts-de-Seine1992-....)
Jury : Président / Présidente : Charles-Michel Marle
Examinateurs / Examinatrices : Jean Kovalevsky, Jean Chapront, Philippe Lamy, Jacques Lavergnat, Bruno Sicardy
Rapporteurs / Rapporteuses : Jean Chapront, Philippe Lamy

Mots clés

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Résumé

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Une liaison radioélectrique à trente MHz, d'environ mille kilomètres, et munie d'un goniomètre précis à la réception, est utilisée pour observer les trainées ionisées créées par les petits corps météoriques qui pénètrent dans l'atmosphère supérieure. En tirant parti d'un modèle d'ionisation de la trainée météorique et des propriétés spécifiques de la prodiffusion électromagnétique, ces observations ont permis d'obtenir les distributions statistiques des éléments orbitaux et des masses d'environ 1500 petits corps météoriques. On retrouve sur les distributions orbitales les tendances qui apparaissent dans les résultats antérieurs obtenus exclusivement avec les radars russes et australiens : en allant des grandes vers les petites masses, il y a un nombre croissant d'orbites de petites dimensions, de plus grandes inclinaisons par rapport à l'écliptique et d'excentricités réduites. La deuxième partie est consacrée à l'étude du mouvement héliocentrique d'un corps de très faible masse dont l'orbite d'excentricité et d'inclinaison quelconques est perturbée par Jupiter et par la force de Poynting-Robertson. L'étude permet de traiter les perturbations d'une orbite météorique dont le rapport du grand axe à celui de Jupiter atteint ou dépassé 1/2. Il existe un couplage entre la perturbation gravitationnelle à longue période et la perturbation séculaire électromagnétique. Les résultats montrent que l'excentricité et l'inclinaison peuvent subir de fortes variations sur des durées bien inferieures à la durée de vie orbitale qui serait due au seul effet Poynting-Robertson.