Marxisme et christianisme chez Simone Weil
Auteur / Autrice : | Kyoko Ito |
Direction : | Mireille Gouaux |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Littérature française et comparée |
Date : | Soutenance en 1992 |
Etablissement(s) : | Nice |
Mots clés
Résumé
L'intention intrinsèque de cette thèse se trouve particulièrement dans cette perspective : la tentative de Simone Weil d'unir le marxisme et le christianisme. Premièrement, par sa notion du bien absolu, deuxièment par sa notion de l'idolâtrie, troisièmement par sa notion de la spiritualité du travail et de la civilisation fondée sur cette notion. Or, sa position particulière vis-à-vis de l'Eglise se définit comme l'intersection entre les croyants et les non-croyants. C'est par cette position antinomique que Simone Weil a abouti au baptème sans présence écclésiale d'une part, et d'autre part a porté des contributions au concile Vatican II. Et, c'est surtout dans cette attitude que Simone Weil se présente manifestement comme l'auteur de la logique de l'absurdité. L'union des contradictoires, l'unité des contraires. Bref la pensée dialectique, élaborée à travers ses expériences uniques, telles que la vie ouvrière en usine et milicienne en Espagne idéologiquement, et spirituellement l'emprise du Christ. De là notre analyse sur son espace surnaturel en rapport au zen, sur le malheur, et sur sa notion originale : décréation.