Thèse soutenue

La forme-balade dans le cinéma européen depuis 1945 : essai de définition

FR  |  
EN
Auteur / Autrice : Marie-Josèphe Pierron-Moinel
Direction : Noël Nel
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences de l'information
Date : Soutenance en 1992
Etablissement(s) : Metz

Mots clés

FR

Mots clés contrôlés

Mots clés libres

Résumé

FR  |  
EN

Cette lecture transversale est conçue comme un point de convergence de différents instruments théoriques : sémiotiques, sémiologiques, narratologiques et vise à produite un ''essai de définition'' du concept de forme-balade énoncé par G. Deleuze dans ''l'image-temps''. Cette ''mise à l'épreuve'' d'un concept philosophique s'établit selon une perspective sémiotique aux niveaux de la substance du contenu (films de quête et d'errance); de la forme du contenu (narration -dysnarration); de la forme de l'expression (mise en scène, mise en cadre, mise en chaine), et enfin au niveau du discours (passage d'une énonciation implicite à une énonciation explicite). Dans les films relevant de la forme-balade, l'énonciation s'établit selon des procédures de disjonctions conjonctions qui se construisent selon une pluri-isotopie métaphorique, et dans des parcours ambigus, mouvants et pluriels. Ces différents de définition ouvrent quelques pistes : - la forme-balade serait constitutive de la modernité au cinéma dans le passage qu'elle effectue à un nouveau mode de pratique filmique fondé sur la dominance de la monstration sur la narration; - la narration (le fil conducteur du déplacement) se trouve déplacée au niveau de la monstration; - en tant que ''super-genre'' relevant d'un ''cinéma de poésie'', la forme-balade nécessite une approche rhétorique des figures