Approche de la modélisation des effets du rayonnement solaire sur la persistance des spores quiescentes de l'hyphomycète entomopathogène Paecilomyces fumosoroseus (Wize) Brown & Smith
Auteur / Autrice : | Nathalie Smits |
Direction : | René Bardin |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences. Écologie microbienne |
Date : | Soutenance en 1992 |
Etablissement(s) : | Lyon 1 |
Jury : | Examinateurs / Examinatrices : René Bardin |
Mots clés
Résumé
L'effet photique du rayonnement sur la persistance des spores de l'hyphomycete entomopathogene paecilomyces fumosoroseus (wize) brown & smith a ete etudie en lumiere artificielle et en lumiere naturelle, pour elaborer un modele de prevision. Dans chaque gamme de longueurs d'onde testee, la fraction du spectre la plus inhibitrice vis-a-vis du pourcentage de germination, du pouvoir de colonisation ou du potentiel infectieux des spores correspond toujours aux plus courtes longueurs d'onde. Le temps d'exposition des spores au rayonnement et le niveau d'eclairement de celui-ci sont pris en compte par la quantite d'eclairement recue. Le pourcentage de germination et le pouvoir de colonisation sont respectivement decrits en fonction de la quantite d'uvb par une fonction logistique et une courbe infiniment decroissante. Les ajustements des parametres des courbes sur chacune des series experimentales montrent que ces modeles decrivent bien les donnees. Il est demontre que la relation quantite d'uvb persistance des spores ne depend pas du niveau d'eclairement en uvb (entre 0. 31 et 1. 59 w. M#-#2). A partir de l'ensemble des donnees obtenues aux differents niveaux etudies, un seul jeu de parametres a pu etre ajuste. Ensuite, l'effet de la fraction diffuse du rayonnement solaire est etudie: il apparait, selon les cas, identique ou superieur a celui de la fraction directe, vraisemblablement en raison de compositions spectrales differentes. Le facteur clef de la persistance dans un milieu ouvert comme le sommet d'un couvert vegetal est donc bien le rayonnement ultraviolet b (295-320 nm). Les modeles proposes permettent de prevoir la persistance en fonction de la dose d'uvb recue, mais l'etude de l'interaction avec la temperature (25 et 35c) montre la necessite d'ameliorer ces modeles en integrant les effets de divers facteurs du microclimat