La modélisation des sols non saturés. Analyse numérique
Auteur / Autrice : | Hafedh Abida |
Direction : | Jean-Pierre Magnan |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Terre, océan, espace |
Date : | Soutenance en 1992 |
Etablissement(s) : | Marne-la-vallée, ENPC |
Jury : | Président / Présidente : François Schlosser |
Examinateurs / Examinatrices : Pierre Delage, Jean-Jacques Fry | |
Rapporteur / Rapporteuse : Jean Biarez, Isam Shahrour |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Afin de modéliser le comportement des massifs de sols non saturés sur les plans mécaniques et des écoulements d’eau et d’air, on a adopté une loi de comportement incrémentale à variables indépendantes, reliant les incréments de déformations du sol aux variations des contraintes totales et des sucions, ainsi que des relations non linéaires entre, d’une part, les coefficients de perméabilité à l’eau et à l’air et, d’autre part, l’indice des vides et le degré de saturation. Dans un premier temps, le sol est supposé élastique et la non linéarité est uniquement hydraulique (eau et air). L’application du principe des travaux virtuels et de la méthode des éléments finis à ce problème le ramène à la résolution d’un système non linéaire et non symétrique. Le traitement numérique de ce système conduit d’une part à l’introduction d’éléments finis bidimensionnels de consolidation des sols non saturés dans le code général de calcul par éléments finis CESAR-LCPC et, d’autre part, à la mise au point d’un algorithme itératif de résolution et à la programmation dans CESAR-LCPC d’un nouveau module de résolution pour la consolidation des sols isotropes non saturés, appelé CSNS. Dans un deuxième temps, le sol est supposé élastoplastique et la non linéarité devient à la fois hydraulique (eau et air) et mécanique (déformabilité). La résolution de ce problème a nécessité d’abord l’extension des propriétés numériques des éléments finis précédemment mis au point dans le module CSNS par la création d’un nouveau modèle de comportement élastoplastique appelé MEINOS, dont la mise au point a nécessité la combinaison de la méthode de rigidité variable pour le traitement des non linéarités hydrauliques (eau et air) et de la méthode des contraintes initiales pour le traitement de la non linéarité mécanique (déformation). La modélisation effectuée et sa programmation dans CESAR-LCPC, qui tient compte entre autres des conditions initiales et aux limites, ont été testées sur des maillages unidimensionnels et bidimensionnels. Les résultats numériques des exemples de calcul montrent que la loi de comportement adoptée et le couplage des déformations et des écoulements d’eau et d’air fournissent des résultats encourageants tant du point de vue mécanique que du point de vue hydraulique.