Thèse soutenue

Etude de la distribution des espèces soufrées et de la production d'hydrogène sulfuré dans les stockages de gaz naturel en aquifères

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Auteur / Autrice : Olivier Maurer
Direction : Marcel Arnould
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Terre, océan, espace
Date : Soutenance en 1992
Etablissement(s) : Marne-la-vallée, ENPC
Jury : Examinateurs / Examinatrices : A. Wents, Jean-Charles Fontes, C. Gattelier, Joël Billiotte
Rapporteurs / Rapporteuses : Pierre Mechler, Jean-Luc Michelot

Résumé

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L'examen des bilans gaz au sortir des stations de stockage de gaz naturel en aquifère montre que le gaz est souvent suffisamment sulfuré pour nécessiter son traitement mais que la production d'hydrogène sulfuré reste toutefois marginale à l'échelle des volumes mis en jeu. Apres avoir adopté une démarche géochimique pluridisciplinaire, réalisé un programme analytique et développé des outils spécifiques, nous proposons un modèle de formation de l'hydrogène des outils spécifiques, nous proposons un modèle de formation de l'hydrogène sulfure celui-ci est base sur l'équilibre eau-gaz et une production de sulfures en solution. On propose une zone centrale disulfurée par l'injection de gaz non sulfuré et acide à une périphérie riche en eau sulfurée où les mélanges sont importants. Le phénomène majeur observé est une carbonation des eaux qui résulte de la dissolution du dioxyde de carbone injecté et de carbonates solides ainsi que de l'oxydation anaérobie mineure du méthane injecté. Les paramètres actifs dans la production d'hydrogène sulfuré sont essentiellement les concentrations en sulfures, sulfates et alcalins dans l'eau ; les teneurs en dioxyde de carbone et oxysulfure de carbone dans le gaz injecté ; les saturations de l'eau en carbonates solides et sulfures de fer ; les activités des bactéries sulfato-réductrices, méthanogènes et méthanotrophes ainsi que les conditions acido-basiques, redox, les températures et les pressions régnantes dans le milieu. Une synthèse isotopique montre aussi que les sulfates massiques du bassin parisien sont affiliés à un sulfate triasique, que les sulfures naturels dissous proviennent de la bioréduction fossile de ces sulfates et comment les carbonates dissous sont enrichis en carbone 13 en zone exploitée par le gaz injecté.