Application de la stéréophotogrammètrie au béton : Cas de la compression simple
Auteur / Autrice : | El Habib Benaija |
Direction : | Paul Acker |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Structures et matériaux |
Date : | Soutenance en 1992 |
Etablissement(s) : | Marne-la-vallée, ENPC |
Jury : | Président / Présidente : Pierre Habib |
Examinateurs / Examinatrices : Yves Berthaud, Denis Aubry, Jean-Michel Torrenti | |
Rapporteur / Rapporteuse : Alain Ehrlacher, Jacques Desrues |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
La photogrammétrie est une technique couramment utilisée en cartographie. Elle permet, à partir de deux photos d’un même objet prises sous deux angles différents, de reconstituer la forme et les dimensions de cet objet. La stéréophotogrammétrie de faux relief constitue une dérivée de cette méthode. Elle s’intéresse aux problèmes évolutifs : l’appareil photographique est fixé et c’est l’objet étudié qi se déforme au cours du temps. Les déplacements sont alors visualisés sous forme de relief. C’est la base de toutes les mesures. La stéréophotogrammétrie est très facile à mettre en œuvre et ne nécessite aucune qualification particulière. Elle est dotée d’une précision suffisante pour suivre le comportement du béton en compression simple. Elle est surtout bien adaptée pour étudier les phénomènes de localisation des déformations (perte d’homogénéité du champ de déformation). Ses résultats, dans l’étude actuelle, montrent que la courbe effort-déplacement ne représente parfaitement le comportement du béton que dans sa partie ascendante. Au-delà, elle dépend de beaucoup de paramètres extérieurs aux propriétés intrinsèques de ce matériau. Le résultat le plus important concerne l’influence des conditions aux limites sur la localisation. En effet, l’instant de localisation se situe toujours avant le pic d’effort et il semble ne pas dépendre des conditions aux limites. La stéréophotogrammétrie nous a également permis de détecter et de suivre l’ouverture et la propagation des fissures. Ainsi, nous avons montré que les microfissures s’ouvrent essentiellement en mode I tant que les fissures se propagent en mixte I et II.