Le dosage biologique de l'hormone luteinisante (lh) humaine : interets et limites
Auteur / Autrice : | ISABELLE DENIS GALERAUD |
Direction : | Michel A. Drosdowsky |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences biologiques et fondamentales appliquées. Psychologie |
Date : | Soutenance en 1992 |
Etablissement(s) : | Caen |
Résumé
L'heterogeneite moleculaire de l'hormone luteinisante (lh) et des anticorps anti-lh nous a incite a developper un dosage biologique de la lh humaine, base sur la production de testosterone par les cellules de leydig de rat de trente-quatre jours stimulee par la lh plasmatique. Les preparations commercialisees d'albumine se comportent comme des agents de stimulation de la steroidogenese leydigienne, qu'elles soient d'origine bovine ou humaine. Les albumines depourvues d'acides gras conservent cet effet seulement lorsque la production de testosterone est induite par la lh. Les limites du bioessai in vitro de la lh concernent la determination des basses valeurs de lh plasmatique resultant: 1) de l'existence d'un effet stimulant sur la steroidogenese propre au plasma, lorsque le volume de ce dernier dans le bioessai est superieur a 5% du volume total; 2) de l'existence de facteurs inhibant la production de testosterone. Ces facteurs sont presents dans les plasmas de patient(e)s hypophysectomise(e)s et de jeunes femmes apres traitement de l'echantillon par un anticorps anti-lh. Ils sont sensibles a la chaleur et au peg 12%. Le dosage biologique de la lh se revele interessant lors d'etudes de situations physiopathologiques; 1) le rapport de la lh biologique (lh-b) sur la lh immunologique (lh-i) est constant au cours du test a la gnrh chez les femmes, ne differant qu'en fonction du type de reponse obtenu au cours du test; 2) des discordances entre la lh-b et la lh-i peuvent etre observees dans les hypofertilites masculines inexpliquees