Un C. E. S. Par jour ou l'État dans tous ses états
Auteur / Autrice : | Jean-Paul Duclos |
Direction : | Jean Dumas |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences politiques |
Date : | Soutenance en 1992 |
Etablissement(s) : | Bordeaux 1 |
Partenaire(s) de recherche : | Autre partenaire : Université Bordeaux-I. Faculté de droit, des sciences sociales et politiques - Centre d'étude et de recherche sur la vie locale (Pessac, Gironde ; 1967-2007) |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Analyse d'une politque publique d'équipements collectifs. Face à l'émergence, en 1960, d'un besoin en constructions scolaires du 2d degré sans précédent, les institutions publiques doivent reagir. Les collectivites locales, pourtant maitres d'ouvrage de droit de ces constructions vont, pour la plupart d'entre elles, deleguer ce pouvoir a l'État. Ce dernier, ayant donc la maitrise des operations, se transforme en grand promoteur et met en place un systeme d'intervention bien specifique appele ''systeme industrialise'' permettant une utilisation optimale des ressources humaines et financieres en rationalisant, en normalisant autant les procedures que les techniques de constructions. Ce systeme fonctionne comme un club ferme avec, au centre, le commandement (direction des equipements du M. E. N. ) et l'exécution a la peripherie (prefets et D. D. E. ). Les administrations d'etat, membres principaux de ce club, vont generer la predominance d'une technostructure, d'une expertise publique pour lesquelles la ''technique'' l'emporte sur l''œuvre'', la rationalite s'oppose a la creativite, a l'imagination ; d'ou un ''fonctionnalisme'' debouchant sur une monotonie des formes architecturales et urbanistiques. Grâce au consensus des acteurs, le systeme tiendra 20 ans. La complexite croissante de son fonctionnement et surtout les lois de decentralisation de 1982 y mettront fin.