Mise au point de cultures primaires chez Helix aspersa : Applications à l'étude de l'influence de neuropeptides sur les cellules gonadiques et nerveuses
Auteur / Autrice : | Zoreh Monnier-Dadkhah |
Direction : | Michelle Bride |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de la vie |
Date : | Soutenance en 1992 |
Etablissement(s) : | Besançon |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
La gonade et le collier nerveux des escargots petit-gris adultes (Helix aspersa aspersa) et gros-gris adultes et juvéniles (Helix aspersa maxima) ont été utilisés pour mettre au point des cultures cellulaires primaires. L'objectif essentiel était d'utiliser ces cultures pour réaliser des bioessais. L'effet d'extraits de cerveaux et de 3 neuropeptides (Somatostatine, met-enkephaline insuline) ont été étudiés sur les cellules gonadiques en culture. Les synthèses d'ADN et de protéines ont été estimées simultanément à l'aide de dosages par scintillation liquide. Les résultats obtenus sont très homogènes. Les substances testées ont toutes un effet dose, de��pendant sur l'activité synthétique des cellules cibles. Les estimations quantitatives démontrent que seules les concentrations consédérées comme physiologiques de neuropeptides ont une influence stimulatrice. Les variations observées dépendent de l'âge et de l'état physiologique des animaux. Les cellules nerveuses survivent en culture 4 mois. Les neurones forment des agrégats caractéristiques avec la participation de cellules gliales. Les neurones isolés et cultivés ont été utilisés pour des études électrophysiologiques. Nous avons réussi à placer simultanément une microélectrode à anticorps extracellulaire (Dirige contre la somatostatine ou le Fmrfamide) et une électrode intracéllulaire qui mesure les potentiels d'action, sur des neurones isolés des ganglions visceral et parietal de petit-gris adulte. Chaque phase de libération somatique progressive du neuropeptide est précédée par une décharge de potentiels d'action, et accompagnée d'une phase silencieuse. Un contrôle immunocytochimique des neurones a été réalisée à posteriori. Ces résultats suggèrent l'existence d'un système d'auto-régulation fonctionnel des neurones étudiés.