Thèse soutenue

Ultrstructure et caracterisation antigenique, multiplication intracellulaire et pouvoir pathogene des bacteries du genre ehrlichia

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Auteur / Autrice : Philippe Brouqui
Direction : Didier Raoult
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences biologiques et fondamentales appliquées. Psychologie
Date : Soutenance en 1992
Etablissement(s) : Aix-Marseille 2

Résumé

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Les ehrlichia appartiennent a la famille des rickettsiaceae. Ce sont des bacteries intracellulaires strictes, parasites des leucocytes de l'homme et de l'animal. Ces bacteries a gram negatif ont une membrane trilamellaire, n'ont pas de lipopolysaccharide, mais possedent probablement un peptidoglycane. Il existe un antigene commun du genre (70 kda), et des antigenes specifiques bas poids moleculaire (20-28 kda). Les ehrlichia se multiplient dans la cellule a l'interieur d'une vacuole qui ne fusionne pas avec le lysosome. Cette inhibition de la fusion phagosome-lysosome est active necessitant l'activite metabolique de la bacterie. Les ehrlichia sont generalement sensibles a la doxycycline et a la rifampicine. La sensibilite aux quinolones fluorees est variable. Tous les autres antibiotiques testes sont inefficaces y compris le chloramphenicol et l'erythromycine. La physiopathologie des infections a ehrlichia est mal connue. Nous avons mis en evidence chez l'homme, en utilisant des reactions d'immunophosphatase ou d'immunoperoxidase, la presence d'ehrlichia dans tous les tissus, ou elles parasitent alors les macrophages ou les petits lymphocytes qui s'entourent d'une forte reaction inflammatoire pouvant etre a l'origine des manifestations pathologiques. Le traitement des ehrlichioses doit faire intervenir les tetracyclines en premiere intention. Tres efficace in vitro, l'activite de la rifampicine doit etre evaluee in vivo avant que ce produit puisse etre conseille pour le traitement des ehrlichioses