Etude de la langue parlée à Arles au Moyen Age, ou l'arlésien non littéraire médiéval (1350-1530)
Auteur / Autrice : | Marie Rose Bonnet |
Direction : | Jean-Claude Bouvier |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Lettres |
Date : | Soutenance en 1992 |
Etablissement(s) : | Aix-Marseille 1 |
Partenaire(s) de recherche : | Autre partenaire : Université de Provence. Faculté des lettres et sciences humaines (1969-2011) |
Jury : | Président / Présidente : Gaston Tuaillon |
Examinateurs / Examinatrices : Claude Mauron, Noël Coulet, Gérard Gouiran |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
L'important corpus de textes concernant le pays d'arles au bas moyen-age permet une approche de la langue non litteraire de cette epoque (13501530). Le provencal est utilise par le scribe des que ce dernier s'adresse a un lecteur qui ne connait pas le latin, mais sait lire (et ecrire) la langue vernaculaire. Il est neanmoins difficile de dire que le texte (administratif, notarial, etc. ) rend exactement la langue parlee. Mais il en est un temoin important ; certains de ses aspects levent un pan du voile et proposent un debut d'explication. L'ecrit, a travers la graphie d'abord, l'orthographe ensuite, peut se reveler un miroir de l'oral, et montre une langue en evolution, assimilant lentement les multiples influences qui la traversent. La syntaxe, plus conservatrice, la rattache a ses racines profondes, maisla morpho-syntaxe laisse apparaitre des transformations qui rapprochent du systeme oral. Enfin, le vocabulaire laisse entrevoir quelques aspects de l'arlesien medieval dans sa vie quotidienne, ainsi que dans ses rapports avec les autres. Le choix des textes, en provencal essentiellement, limite ces points. Cependant, l'abondance des textes en langue dite vulgaire proposes par les archives est suffisante pour que l'on puisse tenter une esquisse de la langue parlee, representative souvent de la mentalite de son (ses) usager(s).