Thèse soutenue

Études électrophoretiques et sérologiques d'agents pathogènes de légumineuses : le complexe diaporthe, phomopsis du soja (glycine max l.) et le mildiou du pois (peronospora pisi, pisum sativum l.)

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Auteur / Autrice : Newton de Castro Fegies
Direction : Didier Spire
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences biologiques
Date : Soutenance en 1991
Etablissement(s) : Rennes 1

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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L'objectif de cette étude est de contribuer à la mise au point des méthodes de diagnostic sur semences par des techniques immunoenzymatiques. Deux modèles de parasites fongiques transmissibles par les semences ont été étudiés : le complexe diaporthe, phomopsis sur soja et peronospora pisi sur pois. Des sérums ont été produits contre les filtrats et les extraits mycéliens de 5 souches (phomopsis longicolla, p. Phaseoli, diaporthe phaseolorum var. Batatatis, diaporthe p. Var. Caulivora, diaporthe p. Var sojae) et un isolat de phomopsis phaseoli. Aucun des douze sérums ne s'est révélé suffisamment spécifique pour différencier les 5 espèces entre elles. Les sérums anti-filtrats reconnaissent bien les extraits mycéliens. Les variations des profils, révélés après immunotransfert, sont comparées avec ceux d'extraits protéiques d'autres champignons isolés du soja (alternaria sp. , aspergillus sp. Fusarium roseum, tricothecium sp. ) et phomopsis citri. Deux sérums anti-peronospora pisi ont été préparés (anti-conidies et anticonidiophores). Le sérum anti-conidiophores (1cph) donne le meilleur niveau de réponse en elisa et en dot. Les plantes saines et les extraits de 16 champignons saprophytes et pathogènes du pois ne donnent pas de réaction croisée. En revanche, le sérum reconnaît plasmopara halstedii. Des essais pour la détection, en dot, de p. Pisi dans des semences de pois broyées ne sont pas concluants. Par contre l'eau de lavage d'un lot de 50 semences infectées donne des réponses positives en dot et elisa.