Monnaie, financement et modèles de production

Money, finance and models of production

• Auteur / Autrice : Hee-Yul Chai
• Direction : Gilbert Abraham-Frois
• Type : Thèse de doctorat
• Discipline(s) : Sciences économiques
• Date : Soutenance en 1991
• Etablissement(s) : Paris 10

Mots clés

Mots clés contrôlés

Circulation monétaire

Résumé

L'objet central de cette thèse est d'élaborer un cadre conceptuel permettant la mise en évidence des relations complexes existant entre l'économie réelle (production, accumulation du capital ) et les sphères monétaires et financières, dans une perspective non-orthodoxe basée sur les diverses approches postkeynésiennes au sens large ( modèles de croissance et de répartition cambridgiens, approche du circuit, modèles de prix de production, école postkeynésienne américaine ). L'auteur est ainsi amené a proposer un modèle théorique dont les éléments essentiels sont, entre autres, la prise en compte de la structure financière des entreprises, l'endogeneite de la monnaie et la production a branches multiples. Une des conclusions de cette thèse est qu'en dépit de l'existence de la divergence plus ou moins importante entre les différentes approches postkeynésiennes, une sorte d'articulation est possible et voire productive pour la mise en rapport de l'économie réelle et les sphères monétaires et financières.

The central object of this thesis consist in constructiong an conceptual framework which can clarify the complex relations between real economy ( production, accumulation of capital) and monetary and financial spheres. The reasoning is based on the contributions of principal schools of post-keynesian obedience: cambridgien models of growth and distribution, production price models, ''circuit'' approach, american post-keynesian school. . . ). This leads to propose a theoretic model of which the essential elements are treatment of financial structure of firms, endogenous money and production of multiple commodities. The major conclusion of this study is that, in spite of divergency between the considered approaches, a certain articulation is possible and also productive for an analysis of relations between real, monetary and financial sectors.