Auteur / Autrice : | Jian Zhou |
Direction : | Hubert Thierry |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Droit public |
Date : | Soutenance en 1991 |
Etablissement(s) : | Paris 10 |
Jury : | Examinateurs / Examinatrices : Emmanuel Decaux, Alain Pellet, Jean-Pierre Quéneudec, Brigitte Stern |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
En faisant appel à la notion de souveraineté, la chine a fixé comme le premier objectif de sa politique maritime la consolidation de ses frontières maritimes depuis 1949. En fonction des circonstances, elle a aussi fait valoir la théorie de projection de a souveraineté en vue de justifier ses revendications de l'extension de sa juridiction nationale sur les zones maritimes et le plateau continental adjacents a ses cotes. La chine manifeste une position intransigeante à propos des problèmes de souveraineté sur les îles Diaoyou les îles Paracels et les îles Spratly, étant donné que toutes ces iles sont considérées par elle comme faisant partie de ses espaces maritimes traditionnels. La question de la souveraineté mise à part, la Chine est prête à adopter une certaine souplesse en ce qui concerne la délimitation maritime proprement dite. Dans ce domaine, les revendications chinoises, révélées souvent à travers les déclarations, sont souvent des contre-revendications. Faute des législations nationales appropriées, elles sont vagues et imprécises. En matière des frontières maritimes, un phénomène remarquable de la pratique chinoise consiste dans le fait que la Chine n'ait jamais pris d'initiatives unilatérales en vue de créer et d'imposer une situation de fait à ses états voisins. La Chine recherche une solution diplomatique.