Phylogénie moléculaire des drosophilides fondée sur l'analyse de différents fragments de l'arnr 28s
Auteur / Autrice : | Michel Pelandakis |
Direction : | Michel Solignac |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences biologiques et fondamentales appliquées. Psychologie |
Date : | Soutenance en 1991 |
Etablissement(s) : | Paris 7 |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Deux domaines divergents d1 et d2 de l'arn 28s représentant 550 nucléotides ont été séquencés chez un grand nombre de drosophiles. La méthode employée est celle du séquençage direct développée par qu et al. (1983). L'analyse comparée de ces domaines a tout d'abord permis d'établir un arbre phylogénétique reconstruit a partir des différentes méthodes disponibles. Nous avons pu ainsi définir quatre grandes unités phylogénétiques. Le rameau scaptodrosophila renferme le sous-genre scaptodrosophila et le genre chymomyza le rameau néotropical englobe les groups willistoni et saltans du sous-genre sophophora, le rameau obscura-melanogaster constitue des groupes obscura et melanogaster du sous-genre sophophora, enfin le rameau drosophila qui englobe les espèces du sous-genre drosophila et les genres samoaia, scaptomyza et zaprionus. Le résultat n'est qu'en accord partiel avec la systématique traditionnelle et les radiations évolutives élaborées par throckmorton. Le sous-genre sophophora tel qu'il est défini par la systématique traditionnelle est paraphylétique; il en va de même du groupe mélanogaster. Les relations entre groupes, sous-groupes et complexes ont été établies au sein de chacun de ces grands rameaux. L'analyse comparée des séquences nous a aussi permis de proposer la structure secondaire du domaine divergent d2. Les séquences établies pour d'autres espèces de diptères nous ont été d'un grand secours. La structure secondaire confirmée par les changements de bases compensées est conforme au modèle eucaryote déterminé par Michot et Bachellerie (1987)