Thèse soutenue

Plasmides killer de la levure kluyveromyces lactis : - etude du gene nucleaire kex1 implique dans la maturation de la toxine killer; - etude fonctionnelle de genes des plasmides killer par modification in vivo

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Auteur / Autrice : CHRISTINE TANGUY-ROUGEAU
Direction : Hiroshi Fukuhara
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences biologiques et fondamentales appliquées. Psychologie
Date : Soutenance en 1991
Etablissement(s) : Paris 6

Résumé

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Le systeme killer de kluyveromyces lactis est associe a la presence de deux adns lineaires k1 et k2. La toxine killer ainsi que le determinant de l'immunite sont codes par k1. K2 lui, est necessaire au maintien de k1. Ces deux plasmides ont un systeme de replication et de transcription propres, dans le cytoplasme de la cellule hote. Au cours de la premiere partie de cette these, le gene chromosomique kex1 a ete clone par complementation in vivo d'une mutation kex1 qui bloque la production de la toxine killer. La sequence de ce gene a ete etablie. Son produit code pour une endoprotease, responsable du clivage apres des residus dibasiques, du precurseur de la toxine killer. La deuxieme partie de ce travail concerne l'etude fonctionnelle des genes des plasmides killer. Ce type d'etude est complique par la structure lineaire de ces plasmides avec des proteines liees covalement a leurs extremites ainsi que par l'existence d'une barriere transcriptionnelle entre l'expression des genes nucleaires et celle des genes des plasmides killer. C'est pourquoi nous avons mis au point un systeme de modification in vivo des genes des plasmides killer, en integrant dans le gene de la toxine, par recombinaison homologue, le gene bacterien km#r (conferant a la levure la resistance au g418) fusionne au promoteur de l'orf1 de k1(p#k#1). Cette methode a ensuite ete utilisee pour etudier in vivo les fonctions des genes du plasmide k2. La destruction de deux de ces genes (orf3 et orf9) est decrite. Ces deux genes sont essentiels pour le systeme killer et l'un deux (orf3 semble etre implique dans le controle du nombre de copies des plasmides killer